Le problème des espèces introduites - Le cerfLe raton-laveurLe castor - L'écureuil - Le rat - Les plantes - Autres -  Un aperçu des conséquences
Menu
Accueil
Haïda Gwaii
Espèces introduites
RGIS
Qu'avons-nous appris?
Recherches
Publications
RGIS symposium
Modules scolaires
Contacts   
English
Français
 

    



Le problème des espèces introduites

Les espèces introduites sont devenues ces dernières années un sujet de préoccupation grandissant pour les habitants de Haïda Gwaii.

Il est maintenant admis que ces espèces sont une menace de premier plan pour les communautés végétale et animale indigènes, juste derrière la destruction des habitats.


L'impact des espèces introduites sur les espèces indigènes de Haïda Gwaii pourrait être particulièrement sévère dans la mesure où les îles comportent moins d'espèces que le continent, et où ces espèces sont bien souvent uniques génétiquement.

Les limites spatiales imposées par les îles ne permettent pas aux espèces indigènes d'échapper aux changements causés par les espèces introduites.

La taille réduite des populations indigènes peut   également diminuer leur résistance aux espèces invasives.
Deer

forest with deerforest without deer

Les photographies ci-dessus montrent les différences entre des forêts de Haïda Gwaii sur une île avec cerfs (à gauche) et sur une île sans cerfs (à droite).

Les espèces introduites qui se répandent au-delà de leur zone d'introduction sans autre intervention humaine sont appelées espèces "naturalisées".

On estime que seules 1 à 10% des espèces introduites deviennent naturalisées. Ce sont ces espèces qui peuvent potentiellement poser des problèmes.
deer in cabin
On estime que les Etats-Unis à eux seuls dépensent chaque année 137 milliards de dollars US dans la lutte contre la faune et la flore introduites, un chiffre qui atteint 336 milliards de dollars US lorsque la Grande-Bretagne, l'Australie, l'Inde, l'Afrique du Sud et le Brésil sont inclus.

Les scientifiques estiment que l'équivalent de 5% du PIB mondial est détruit à cause de nuisibles exogènes ou d'autres espèces invasives, comme cette Renouée du Japon (introduite à Haïda Gwaii).

Les espèces invasives peuvent aussi détruire les habitats et conduire les espèces endémiques à l'extinction.  
Japanese knotweed

Lorsqu'on évalue les conséquences des introductions d'espèces, il est important de considérer leurs impacts: 

1. Ecologiques

2. Economiques

3. Culturels
Deer eating salal

Qu'est-ce que cela signifie à Haïda Gwaii ?

A Haïda Gwaii, les principales préoccupations relatives aux espèces introduites sont :  
  • la prédation directe sur les espèces indigènes
  • l'altération des habitats naturels  
  • l'exclusion compétitive des espèces indigènes (compétition pour les ressources en nourriture, en eau et en lumière)
  • l'introduction de nouvelles maladies à travers l'introductions d'espèces de plantes ou d'animaux exotiques.
Pour plus de détails voir les liens ci dessous:
Ramsay

Skedans

A cause de l'isolement géographique, les espèces ayant évolué sur les îles sont souvent génétiquement uniques. Elles sont par conséquent particulièrement vulnérables face aux introductions d'espèces.

Les limites spatiales impliquées par l'insularité signifie que les espèces ne peuvent pas échapper aux changements apportés par les espèces introduites.

Les îles comportent en général un nombre réduit d'espèces et de petites populations, qui sont donc moins résistantes à l'impact des introductions d'espèces.

remonter