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Les plantes

Haïda Gwaii compte 657 espèces végétales. Presque 23% d'entre elles sont indroduites.
Ce chiffre ne prend pas en compte 361 mousses, 160 hépatiques et de nombreux champignons et lichens.

fox glove

De nombreuses plantes ont été introduites comme plantes d'ornement pour les jardins ou en tant que fourrage pour les troupeaux. Certaines sont devenues invasives.

broom


D'autres plantes, comme l'iris des marais, sont arrivées par elles-mêmes sur Haïda Gwaii. L'iris des marais a été trouvé, pour la première fois, sur les plages de Laxana Bay et de Frederick Island, juqu'où elles avaient flotté depuis leurs îles d'origine, plus au Sud.
La présence de l'iris des marais est préoccupante dans l'estuaire de la rivière Cowichan, où il a proliféré et peu à peu remplacé les plantes indigènes.

Yellow flag iris

Nombre de ces plantes introduites restent cantonnées au bords des routes et des zones anthropisées, mais certaines, très invasives et agressives, peuvent, dans des écosystèmes sensibles, s'imposer à la place de plantes indigènes.
C'est le risque avec la renouée du Japon, qui peut  s'imposer à la place de plantes traditionnellement utilisées dans la culture Haïda.

japanese knotweed

La renouée, qui pousse le long des cours d'eau et des fossés, a une stratégie unique de dispersion. Les racines se brisent, sont emportées par le courant et se ré-établissent en aval.
Ce phénomène peut favoriser l'envasement des cours d'eau et causer de sérieux problèmes aux saumons venus frayer (photo ci contre)

salmon stream


Tout comme le cerf à queue noire de Sitka, de nombreuses plantes sont devenues parties intégrantes du mode de vie des habitants d'Haïda Gwaii, et les programmes de gestion de ces espèces doivent prendre cet aspect en considération. Cependant, il est tout aussi nécessaire de suivre leur impact et de mettre en place des mécanismes de contrôle de leurs populations si l'on souhaite préserver les ecosystèmes locaux.

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