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Autres espèces introduites
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La
rainette du Pacifique a été introduite à Port
Clements en 1964 et s'est répandue en l'espace d'une vingtaine
d'années sur l'ensemble de Graham Island et sur une
large partie de Moresby Island.
Son chant printannier fait maintenant partie de la vie de l'archipel, mais on
craint qu'elle ne soit à l'origine du déplacement des
populations de crapaud du Nord-Ouest, une espèce locale.
En 2002, la grenouille à pattes rouges (photo) a été elle aussi identifiée sur l'archipel.
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Des
rats musqués ont été relâchés dans les années 20 autour de Masset et non loin de Tlell.
De 1936 à 1937, leur population a explosé, pour ensuite décliner
soudainement .
Ils ne sont que rarement observés aujourd'hui, mais les
études indiquent que leur nombre pourrait être en
augmentation.
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En
1929 et 1930, 16 wapitis des rocheuses ont été
relâchés à Queen Charlotte City. Leur population
s'est étendue au-delà de cette zone, mais leur
répartition semble s'être limitée aux
tourbières du centre de Graham Island, bien qu'on dénombre
quelques individus sur Moresby Island.
Leur population semble s'être stabilisée entre 40 et 100
individus. Si le wapiti de Roosevelt, mieux adapté aux
forêts pluviales de la côte,
avait été introduit à la place, on aurait peut
être observé une bien plus forte augmentation de la
population.
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Des
oiseaux ont aussi été introduits sur Haïda
Gwaii. Leurs impacts n'ont pas été
étudiés en détail, mais on considère que la plupart,
à l'image du moineau domestique, n'ont qu'un impact mineur sur
les espèces indigènes.
L'étourneau sansonnet (photo) est plus préoccupant. Le nombre d'individus a
augmenté de façon importante depuis son introduction
dans les années 80. L'étourneau sansonnet est en compétition directe pour
les baies et les cavités de nidification avec certains oiseaux
indigènes, comme la petite nyctale (une chouette).
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Les
animaux "marrons" sont des animaux domestiques qui, relâchés ou
échappés, ont formé des populations sauvages. Il y a une longue liste de populations
marronnes à Haïda Gwaii.
La photographie ci-contre montre des animaux du troupeau marron de Cape
Ball. Depuis l'arrivée des premiers colons européens
à Masset, le phénomène de "marronnage" d'animaux domestiques est récurrent.
Les conséquences à long terme
comprennent la modification de la composition du couvert
végétal sous les effets combinés du broutage, du
piétinement et du pâturage intensif, et probablement
l'érosion des sols et la propagation de mauvaises herbes.
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Des
lapins ont été relâchés à de
nombreuses reprises par les premiers colons mais ils ne semblent pas
proliférer à Haïda Gwaii. Cependant, ils causent de
très sérieux problèmes ailleurs dans le monde (notemment sur de nomresuses îles).
Des chats et des chiens sont aussi retournés à
l'état sauvage. Leurs impacts n'ont pas été
étudiés avec précision, mais devraient logiquement être ceux de prédateurs supplémentaires.
Des cochons et des chèvres, deux espèces ayant eu des impacts majeurs ailleurs dans le monde, se sont
eux aussi échappés, mais ne se sont fort heureusement pas maintenus.
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