|
En
1947, le Service des Forêts de Colombie Britannique a introduit
l'écureuil roux sur Haïda Gwaii afin de
faciliter la collecte des cônes d'épicèa de Sitka
pour ses pépinières. L'idée était de
récupérer les stocks de cônes faits par les
écureuils.
Cela n'a
pas fonctionné, mais les écureuils ont
proliféré et se sont répandus sur un grand nombre
d'îles de l'archipel.
|
|
|
Quels problèmes associés à cette introduction ?
|
|
Les écureuils détruisent les pontes des oiseaux et peuvent consommer les jeunes poussins
Pour étudier le comportement de l'écureuil, les
scientifiques du RGIS ont placé des nids artificiels,
appâtés avec des oeufs de caille, sous l'oeil d'appareils
photos équipés de déclencheurs à distance.
|
|
|
|
L'appareil, activé par les mouvements de l'écureuil,
l'a ici surpris volant un oeuf de caille d'un nid artificiel.
|
|
|
|
L'écureuil constitue une source additionnelle de nourriture pour
la marte des pins, une espèce indigène dont la
population a récemment augmenté sur l'archipel.
|
|
|
|
L'augmentation du nombre de martes a pu jouer un rôle dans le déclin de l'hermine Haïda.
L'hermine Haïda, une sous-espèce unique à Haïda Gwaii, est
considérée comme le mammifère le plus rare de
Colombie Britannique.
|
|
|
|
Comme
pour la plupart des espèces introduites, les conséquences
de l'introduction de l'écureuil ne sont que partiellement
comprises.
|
remonter
|