Afin de favoriser le commerce de la fourrure, la Commission de la Chasse de Colombie Britannique a introduit le castor sur Haïda Gwaii en 1936, près de Masset.
Toutefois, la douceur du climat de Haïda Gwaii ne permettant pas aux castors de produire des fourrures de haute qualité, il est resté peu convoité par les trappeurs. En l'absence d'autre prédateur, il s'est répandu sur l'archipel.

Les castors ont eu un fort impact dans certains secteurs, en particulier au niveau des vastes zones de plaines de Graham qui furent crées lors de la fonte des glaces. Ils menacent leurs particularités biologiques, historiques et physiques, et réduisent les opportunités récréatives.
Les tourbières à sphaignes (photographie ci-contre) font partie des écosystèmes durement affectés par le castor.

Les castors construisent des barrages qui peuvent provoquer innondations et élévation des niveaux d'eau. Ces perturbations éliminent la végétation en place et détruisent les zones de nidification en bordure des cours d'eau. Les barrages peuvent aussi empêcher les saumons de remonter le courant et provoquer l'envasement des zones de pontes. D'une façon générale, ils causent de profonds changements dans le fonctionnement des écosystèmes.