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Les
ratons-laveurs ont été introduits pour leur fourrure dans les années 40, en
réponse à la forte demande japonaise. Malheureusement, le
marché de la fourrure s'est effondré peu après et il n'y a plus eu de demande importante par la suite.
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La
forêt et les surfaces d'eau douce et d'eau salée fournissent
toutes sortes de nourritures pour les ratons laveurs, qui sont des animaux
très opportunistes. Ils sont en compétition pour les
ressources en nourriture avec les espèces indigènes
d'estran et on les soupçonne de contribuer à la
diminution des populations de crabes et de fruits de mer.
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Les
crapauds indigènes et les oeufs et poussins de plongeon
catmarin (photographie ci dessus), de bernache du Canada et de grues du Canada sont devenues des
proies faciles pour ce prédateur introduit.
Le déclin du tétras sombre (ci contre) est lui aussi
attribué à la prédation par le raton laveur.
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Les
ratons laveurs, comme les rats, ont un énorme impact sur les
colonies nicheuses d'oiseaux marins à Haïda Gwaii. 1,5
millions d'oiseaux marins nichent sur l'archipel, la majorité
d'entre eux dans des terriers où ils demeurent sans défense
face à de tels prédateurs.
Les terriers
de ces oiseaux peuvent être détruits, et les oeufs, les poussins et les
adultes consommés. Parfois, ils sont simplement tués et
abandonnés (photographie).
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En 1995, le
ministère de l'environnement de Colombie Britannique, le Service
de la Faune Sauvage, l'agence Parcs Canada, le Conseil de la Nation
Haïda et la Laskeek Bay Conservation Society ont mis en place un
programme de suivi et de gestion des populations de ratons laveurs afin
d'évaluer et de contrôler leur impact sur les colonies
d'oiseaux marins.
En 2005, le ministère de l'environnement de Colombie Britannique a retiré son soutien au programme.
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