Exclos

Histoire de la colonisation par le cerf - Réponse de la végétation au cerf - Réponses des animaux au cerf et à l'écureuil - Biologie du cerf

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Effets de différentes durées d'abroutissement sur la végétation - Défenses chimiques et abroutissement - Effets d'une moindre abondance de végétation sur la pollinisation - Effets de la chasse sur la régénération des arbes - Effets d'une réduction prolongée de la population de cerfs sur la végétation

Effet d'une réduction prolongée de la population de cerfs sur la végétation

Exclos - Contrôle des populations de cerfs

Exclos

Contexte et objectifs - Où et quand - Comment - Principaux résultats - Conclusion - Publications scientifiques

Contexte et objectifs

20 exclos ont été construits sur Graham Island en 1997, dans des zones de forêt primaire comportant des Thuyas Géants et dont le sous-bois est "ouvert" (principale- ment composé de mousses et de litières, peu de buissons).

Nos principaux objectifs sont d'évaluer, en l'absence de cerf :

la survie des pousses de Thuya Géant,
les changements dans la structure et la diversité de la végétation au cours du temps.

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Où et quand

Dix sites ont été sélection- nés dans différentes parties de Graam Island.

Deux exclos de 5 mètres de côté ont été construits sur chaque site.

Le suivi de la végétation dans ces exclos a commencé en 1997, puis s'est poursuivi en 1998, 1999, 2000, 2001 et 2005.

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Comment

Survie des pousses de Thuya Géant (Thuja plicata)

Pour chaque exclos, on a sélectionné huit parcelles de 50 centimètres de côté, présentant de nombreuses jeunes pousses de Thuya; la moitié des parcelles est située à l'intérieur de l'exclos, l'autre moitié à l'extérieur.
Les pousses ont été répertoriées et marquées au début de l'expérience. Leur croissance et leur survie ont ensuite été suivis périodiquement.

Pour chaque pousse, nous avons noté :

le nombre total de tiges et le nombre de tiges broutées
le nombre total de feuilles et le nombre de feuilles broutées
la hauteur
les dimensions de la plus grande feuille

Diversité de la végétation

Deux parcelles ont été suivies pour chaque exclos, l'une d'entre elles couvrant la totalité de la surface à l'intérieur de l'exclos, l'autre couvrant une surface identique à l'extérieur.

Les espèces présentes dans chaque parcelle ont été inventoriées.

De plus, nous avons noté :

le pourcentage de couverture de chaque espèce (c'est-à-dire le pourcentage de la surface de la parcelle qui serait couverte par le feuillage de l'espèce considérée s'il était projeté sur un plan), dans 8 strates différentes (0-0,05m; 0,05-0,15m; 0,15-0,25m; 0,25-0,5m; 0,5-1m; 1-1,5m; 1,5-2m; 2-4m).
le pourcentage de végétation broutée
la composition de la couverture du sol en bois, rocher, racine, lichen, mousses, herbe, litière, sol nu et eau.

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Principaux résultats

Une évaluation visuelle de l'état de la végétation à l'intérieur et à l'extérieur des exclos donne une idée de son potentiel de recouvrement lorsque la pression d'abroutissement exercée par le cerf est supprimée.

Parcelle intérieure (à gauche) et parcelle extérieure (à droite) du même exclos. La densité de germination semble être plus importante à l'intérieur de l'exclos après quelques années de protection.

Exclos de Mayer Lake : à gauche, intérieur de l'exclos en 1997 (en haut) et en 2005 (en bas); à droite, extérieur de l'exclos en 1997 (en haut) et en 2005 (en bas).
La végétation a repris à l'intérieur de l'exclos, alors qu'elle demeure courte et intensivement broutée à l'extérieur.

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Conclusion

Les plantules de Thuya de l'ouest survive et croissent beaucoup mieux à l'intérieur des exclos mais leur croissance est suffisamment lente pour les laisser exposés à l'abroutissement pour beaucoup plus d'une décennie .

En dehors des exclos la plupart des plantules disparaissent et les rares qui survivent sont très frotement abrouties et ne grandissent pas.

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Publications scientifiques

Noemie Stroh, Christophe Baltzinger, Jean-Louis Martin, 2008, Deer prevent western redcedar (Thuya plicata) regeneration in old-growth forests of Haida Gwaii: Is there a potential for recovery?, Forest Ecology and Management 255 (2008) 3973–3979 - PDF

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